Fin de semana à Olot

Par défaut

La catalogne espagnole nous faisait de l’œil depuis un moment et pour marquer nos 30 nous sommes partit à Olot.

La météo est avec nous car le ciel bleu est là et bien là tout le week-end.

Olot c’est à l’intérieur des terres à peu près au niveau de Figueras en plein d’un parc naturel car il y a des volcans tout autour et même dans la ville : ce relief varié est assez sympa et donne un charme vraiment particulier à cette ville. Les constructions art nouveau ainsi que certaines très récentes et modernes nous ont bien plu (en particulier la stade d’athlétisme).

Les incontournables aussi bien sûr : le marché pour acheter des spécialités à ramener : cette fois on n’est pas en vélo donc on en profite 🙂 les cafés pris au soleil et bien sûr les restaurants…

Avec quelques petites surprises et décalage par rapport à la France : on ne débute pas en Espagne pourtant mais bon : on a quand même du demander si le dessert glacé se mangeait bien avec les mains (pas de cuillère donc oui c’est bien cela avec les mains), assis depuis 5 10 minutes au bar vers 13.30 on voit deux jeunes se presser à travers la terrasse, rentrer en cuisine et ressortir peu après pour prendre notre commande (on était arrivé un peu trop tôt)….

A Olot c’est le catalan qui est de mise dans les magasins et ce n’est pas facile à comprendre certains se gardant bien de nous parler espagnol…

Avant d’arriver à Olot, on a visité Besalu : un chouette village…nous faisons une partie de la visite en même temps qu’un groupe d’une vingtaine de chinoises exubérantes c’est drôle ! Un deuxième village sur un éperon rocheux créé par un coulée de lave : Castellfollit de la Roca.

Après avoir tourné un peu on trouve finalement les chemins pour aller voir trois gorg ce sont des cascades : on se croit un peu dans une forêt tropicale.

On finit par une marche du village de Santa Pau vers le volcan Santa Marguarida (avec sa petite église dans le cratère) un incontournable !

Juste à la sortie de ce parc, nous faisons une halte à Banyoles au bord du lac : cela a vraiment un air de lac de Bavière avec les montagnes en arrière plan. Très joli mais beaucoup de monde …on est tout près de Barcelone…

Bref une belle escapade !!!

Jour 19 : Montferrand Pibrac 74km et 540m de dénivelé

Par défaut

Et voilà c’est déjà la dernière étape et on a l’impression d’être en automne ! Hier soir on a mangé en doudoune et gore tex…et aujourd’hui on garde le coupe vent quasiment toute la journée !!!

On rejoint le canal du Midi à Avignonet Lauragais et on va le suivre jusqu’au centre de Toulouse. Cela faisait longtemps que l’on avait pas fait du vélo sur cette portion : c’est sympa mais l’autoroute proche fait quand même du bruit. Bon aujourd’hui c’était surtout le bruit de vent qui prévalait…et pas celui des cigales non plus avec le temps frais.

En plus le vent venait de face tout le temps donc pour une fois que l’étape était plutôt plate on a pas vraiment profité.

Quelques photos sur le pont neuf et on entame la partie que l’on connaît bien : traversée de Colomiers et arrivée à Pibrac : pas de bouchons pour nous en ce jour de chassé croisé des vacanciers 🙂

Un très beau parcours cette année : on ne pensait pas y arriver aussi facilement à vrai dire et donc un grand merci aux personnes de cartcyclo qui nous donné envie de faire ce parcours lors d’une discussion au forum du voyage à vélo de Roques sur Garonne en février.

Sur 3 semaines de Clermont Ferrand à Tolouse nous avons parcouru 1011km et monté 15270m ! Pas d’avarie technique à reporter. Nous avons passé 15 nuits en camping et 6 en chambre d’hôte/hôtel.

Les paysages et les routes des plateaux du Cezalier, de la Margeride et du Causse Mejean sont vraiment magnifiques et préservés.

Une mention spéciale à l’ascension du Mont Aigoual et du causse Mejean !

Pour ce qui est des campings c’est celui de Coulagnes basse en Margeride qui était le mieux : le gérant était vraiment sympa et aux petits soins avec nous. Camper à 1200m d’altitude c’est chouette en été !

On a presque toujours bien mangé lors de nos arrêts au restaurant : le mieux Herepian sans hésité ! A refaire ce n’est pas si loin de Toulouse.

Pour ce qui est des bagages, cette fois il n’y avait plus grand chose en trop (à enlever quand même le triple prise pour recharger les portables un cuissard et un tee-shirt de moins …)

Le ratio chargement Philippe chargement Dominique nous permettait de faire les côtes à la même vitesse ce qui est appréciable pour le moral des troupes !!!

Maintenant il nous faut donc trouver une idée pour l’année prochaine…

Jour 18 : De Saint Amans Soult à Montferrand 83km et 720m de dénivelé

Par défaut

Aujourd’hui c’est une étape un peu plus longue qui nous attend car on veut rentrer à Pibrac en 2 étapes.

Les cloches de l’église qui ont sonné vaillamment chaque heure et chaque demi-heure de la nuit nous permettent d’être sur pied assez tôt : pour une fois nous sommes les premiers à décoller du camping 😉

On passe Mazamet sans vraiment rentrer dans la ville et on longe Castres par le sud histoire de raccourcir un peu. Ce passage est joli avec un terrain vallonné surplombé par la montagne noire. Un peu plus tard on arrive à Soreze où l’on flâne un peu dans les vielles ruelles.

A Revel cette fois on passe au centre ville et on prends même le temps de visiter le musée du bois. Il y a de belles pièces en marqueterie et aussi une exposition sympa sur le thème du rugby et de la coupe du monde à venir : c’est important ici !!! La halle est particulière : assez basse…

Et ensuite c’est parti pour suivre une voie verte puis la fameuse rigole de monsieur Riquet. Cela va tout seul jusqu’au lac de lenclas et ensuite c’est plus compliqué car il y a beaucoup de racines qui cassent bien la moyenne.

On quitte la rigole pour rejoindre le camping ; il se fait tard et les jambes commencent à fatiguer…C’est à ce moment que Komoot (notre GPS favori) nous fait prendre une montée en terre au bord d’un champ…Hésitation car par la route cela rajoute quelques kilomètres…allez on part donc en poussant et petit à petit le chemin s’aplatit et s’améliore ; on peut remonter sur le vélo et arriver just in time au camping. Il est au niveau du lac de la Ganguise mais côté Avignonet Lauragais. Il est sur une hauteur avec une très belle vue mais bien sûr venté : heureusement on se trouve un emplacement derrière une haie bien protégé. Prêt pour notre dernière nuit en camping du voyage 🙂

Jour 17 : Herepian Saint Amans Soult 61km 560m de dénivelé

Par défaut

Herepian a été une belle étape : gastronomique d’abord car le restaurant de la chambre d’hotes était excellent (pintade sauce sapin et autres !) ; la maison était aussi agréable et très bien rénovée. Assez inattendu, il y avait un musée de la cloche : en fait tout ce qui a trait aux cloches de troupeaux : les sonailles. On y a aussi retrouvé les copains de Pibrac qui ont fait l’étape d’aujourd’hui avec nous. Match vélos électriques contre vélos musculaires…

L’ancienne voie ferrée transformée en piste vélo attire beaucoup de monde et on a croisé énormément de cyclistes aujourd’hui !!! Le camping aussi est comble !!!

Il y a de beaux points de vue sur le massif du Caroux et le débit des gorges d’Heric ce matin et le paysage change du tout au tout lorsque l’on bascule du côté Mazamet et Montagne noire : beaucoup plus vert et des arbres plus grand : au revoir le climat méditerranéen !

Jour 16 : La Couvertoirade Herepian 55km et 350m de dénivelé

Par défaut

Aujourd’hui ça y est on quitte le massif central et le plateau du Larzac. On prend la direction de la montagne noire : on va emprunter la voie verte pasa pais qui va de Bedarieux à Mazamet.

En quittant La Couvertoirade, on passe devant un temple bouddhiste : on le voit de loin seulement car il est utilisé ce matin. Curieux mais pas complètement surprenant car le plateau du Larzac appelle à la méditation !

Il y a pas mal d’éoliennes sur les crêtes et aujourd’hui il y a du vent elles tournent. Et puis c’est la plongée sur Lunas : encore une très jolie descente !!! Les cigales reviennent et la chaleur aussi !

Au café on croise un groupe de trois cyclos plutôt chics et avec du matériel dernier cri : effectivement ce sont les rédacteurs du magazine vélo ‘200’ ; ils vont sortir un article sur un itinéraire qui suit au plus proche l’ancien train de l’Aubrac (c’est pour octobre). Un autre cyclo aussi à ce café : un gars qui finit la gtmc en VTT (vieux rock rider Decathlon) : du solide aussi bien pour le pilote que pour le vélo bravo à lui !!!

Après un passage à Bedarieux, on se connecte à la voie cyclable : on retrouve la petite castine et un tracé rectiligne : on met le pilote automatique et hop cela roule tout seul 🙂

Demain relâche : on dort dans une chambre d’hotes à Herepian.

Jour 15 : De Montdardier à La Couvertoirade 55km et 900m de dénivelé

Par défaut

La cigale et la chenille : nous sommes réveillés par une cigale qui vient finir son vol contre la tente…On doit la pousser pour plier la tente…ensuite on croise une chenille jaune avec des poils bleus sur la route : c’est vivant ici !!!

Aujourd’hui on passe sur le plateau du Larzac : au début on longe le cirque de Navacelles et ensuite on descend dans la gorge qu’a creusé la Vis (c’est la rivière qui est plus ou moins souterraine). On progresse en suivant cette gorge jusqu’à Alzon. Ensuite on remonte sur le plateau en suant pas mal. Les vues sont vraiment belles car le ciel est dégagé par un vent de nord soutenu.

Il y a beaucoup de chardons bleus et aussi une variété qui se ferme très rapidement lorsqu’on les asperge d’eau (cardelles).

Au Caylar, il y a un festival avec entre autres des voyageurs à vélo. Il y a en particulier un dénommé Gaylor avec sa rosalotte que Domi a déjà vu à Leucate en juin : quel hasard !!! On ne peut pas le manquer il tire une mini roulotte avec un trike (vélo assis à 3 roues). Attention il n’a pas d’assistance électrique : il se déplace donc vraiment très très lentement. Je le connaissais grâce à ce que m’avait dit Domi et aussi parce que j’avais lu le petit livre qui décrit son expérience. Incroyable : il porte une bombonne de gaz de 10kg entre autre…

On s’arrête à La Couvertoirade où Domi peut ainsi revoir le site de la colo de ses 17 ans : rénovation de la lavogne (grand abreuvoir à moutons). On finit par une belle balade le soir dans le village.

Jour 14 : de L’Esperou à Montdardier 45km et 570 de dénivelé.

Par défaut

Aujourd’hui c’est plutôt le dénivelé négatif qu’il faut signaler ! Nous sommes redscendus en dessous des 500m d’altitude en passant à Le Vigan. On était au dessus depuis le premier jour de voyage et la température s’en ressent…35 degrés à midi on était plus habitué.

La descente de ce matin est superbe car elle est longue et on a donc pas besoin de freiner. On croise beaucoup de cyclos qui montent au Mont Aigoual (c’est un classique apparemment).

C’est le marché le samedi et on se promène dans le centre ville rendu piétonnier : on y mange aussi dans un restaurant sympa : soupe de myrtilles en dessert 🙂 des vraies !!

On galère un peu pour trouver des recharhes de gaz (à quand un standard européen bien distribué dans toutes les petites villes ?) et on repart pour aller dormir sur le causse de Blandas (600m d’altitude : il y fera meilleur). La montée est courte mais avec la chaleur c’est quand même technique.

Dans le camping, il y a deux cyclos hollandais bien équipés et très sportifs : ils voyagent depuis le 8 mai et sont en train de faire la route des 100 cols en France !!!

Jour 13 : Mont Aigoual de Vebron à L’Esperou 40km et 1150m de dénivelé

Par défaut

Pas de vélo hier : on a profité de Vebron et d’un temps magnifique ! Baignade dans la rivière, sieste au camping et visite d’une jolie exposition dans l’église. Vebron est un petit village à conseiller.

Aujourd’hui le programme c’est la montée au Mont Aigoual : c’est assez rare de pouvoir monter à un sommet en vélo donc on en profite. Cela commence soft mais au milieu de la montée il y a quelques pentes raides…On arrive au sommet où se trouve l’observatoire meteo et on profite du restaurant en terrasse avec une vue large sur les alentours.

Nous étions déjà venus là en 2018 pour marcher. Depuis l’endroit à été bien mis valeur et l’edifice du musée agrandi et rénové.

On s’arrête un peu plus bas à L’Esperou au camping dans une magnifique aire naturelle : cela fait penser au plateau de Font Romeu avec des sapins et des chalets en bois.

Jour 12 : le causse Mejean Les Vignes/ Vebron 64km et 1350m de dénivelé

Par défaut

Grosse étape aujourd’hui !!!

On commence par monter du Tarn vers ce fameux causse Mejean qui est un peu comme une île prise entre les gorges du Tarn et de la Jonte. Une petite route avec des lacets en pente constante et forte…

La première partie du causse est boisée avec de petits hameaux (beaucoup de gîtes). On casse la croûte et on passe devant l’aven Armand. On hésite à faire la visite mais il y a de l’attente et il faut compter une heure pour descendre en funiculaire dans la grotte. Ce sera pour une prochaine fois car il reste de la route pour aller jusqu’à Vebron où se trouve notre camping du jour.

A partir de là commence la partie avec des champs et des prés et de belles vues dégagées. Cela a un petit air de plateau Bolivien et le vent est encore très présent aujourd’hui (heureusement plutôt arrière !). Ça monte et ça descends…On traverse le chaos du petit Nîmes et là on commence à se demander quand on va enfin entamer la descente. Tous les petits gâteaux y passent histoite de se redonner quelques forces.

Et nous voilà face à la descente indiquée comme difficile et dangereuse…elle est aussi un peu vertigineuse en plus. Allez on serre les freins et on y va 🙂

400m plus bas,c’est une arrivée bien méritée à Vebron où on se pose au camping : un monde un peu à part 🙂 on achète pour 40 euros à l’épicerie et il nous fait une note on paiera demain en chèque car il ne prends la carte bleue. De même pour le camping, on verra demain…

Pas de vélo demain c’est repos après cette étape cela s’impose.

Jour 11 : Florac / Les Vignes 54km et 460m de dénivelé

Par défaut

Aujourd’hui c’est la première journée sans réelle montée car on suit le Tarn dans sa partie la plus connue avec en particulier un passage à Sainte Enimie. Mais pas de chance pour nous, il y a un très fort vent de face qui nous oblige à mettre des braquets de montée sur le plat 😦

Allez on va pas se plaindre car la route est magnifique !! Le fait d’être en vélo permet de bien voir les choses et nous autorise des arrêts photo à la demande. En voiture c’est une autre paire de manches car les places pour se garer sont très rares.

On fait l’arrêt pique nique à Sainte Enimie au pied du pont. De belles truites tournent devant nous dans l’eau très claire du Tarn.

A Malene il y a une route en lacets qui remonte fort sur le causse Mejean. Elle est signalée par un panneau route difficile…Malgré cela du bas on voyait un camping car coincé dans un de ces lacets avec tout plein de voitures bloquées devant et derrière : les gendarmes tentant tant bien que mal de débloquer la situation !!!

On campe dans le village Les Vignes une base de canoë très importante. Il y a plusieurs colos d’allemands : le canoë doit être à la mode. On bénéficie des restes de leur dessert (c’est bien : ils nous voulaient pas en jeter et en ont proposé aux autres campeurs). Les voisins ardechois nous avaient aussi offert quelques tranches de saucisson donc on est plutôt bien nourri ce soir !